Régime méditerranéen contre cancer du sein
Le régime méditerranéen a une influence importante sur le cancer du sein.
Après la ménopause
Baisse de risque du cancer du sein de 68%, tels sont les résultats obtenus par une étude expérimentale en Espagne comparant ce régime riche en huile d’olive, au régime habituel du groupe témoin, chez des femmes ménopausées. Lorsque le régime était à dominante de noix et non d’huile d’olive, la baisse était de 41%.
Ces résultats sont généralement confirmés par les autres recherches, parfois à un moindre degré. Au contraire, une alimentation déséquilibrée, riche en viande, frites, joue un rôle défavorable.
Avant la ménopause
Notons que ces effets protecteurs sont beaucoup moins nets avant la ménopause. Cependant, selon une étude aux USA, l’alimentation au cours de l’adolescence semble jouer un rôle sur ce cancer diagnostiqué avant la ménopause ; ainsi, une alimentation riche en fruits, légumes, légumineuses, poissons et volailles à l’adolescence réduirait le risque de cancer pré-ménopausé de 19%. Ces résultats sont-ils valables pour la France ? La question est d’autant plus importante qu’à l’instar de la plupart des pays, les nouvelles générations consomment de moins en moins de fruits et légumes. Et parallèlement, si la survenue des cancers du sein tend à se stabiliser dans l’ensemble du pays, la fréquence augmente chez les femmes jeunes précisément, sans que l’on comprenne pourquoi. Bien que ces données américaines soient préliminaires et devraient faire l’objet d’autres recherches et en France notamment, c’est un argument supplémentaire, s’il en était besoin, de manger équilibré avec des fruits et légumes dès l’adolescence.
Dans les suites d’un cancer du sein
Une alimentation méditerranéenne améliore le pronostic et réduit la mortalité (de 20% ou plus) en améliorant essentiellement l’état général des femmes.
Pour conclure
Cette alimentation a une influence importante sur le cancer du sein surtout après la ménopause, et dans les suites de la maladie, pour conserver un bon état général et réduire la mortalité. Les fruits et légumes et l’huile d’olive semblent jouer un rôle important.
La question du rôle d’une alimentation protectrice dès l’enfance et l’adolescence se pose, sans que l’on connaisse actuellement ses effets dans le cas du cancer du sein.