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Cancer du sein et hygiène de vie – Biblio

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Sommaire

Alimentation et hygiène de vie

Activité physique

Poids

Tabac

Consommation d’alcool

Rapport du  World Cancer Research Fund.

Alimentation et hygiène de vie

Dans cette revue générale, les auteurs estiment qu’une adhésion élevée à une alimentation favorable et de l’activité physique est associée à une réduction de risque de cancer du sein de 19 à 60%. Adherence to Diet and Physical Activity Cancer Prevention Guidelines and Cancer Outcomes: A Systematic Review. Kohler LN et coll, 2016. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, doi:10.1158/1055-9965.EPI-16-0121.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27340121

Dans cette étude de suivi sur près de 7 ans de plus de 30000 femmes post-ménopausées en Suède, bien portantes au départ, les auteurs observent que la survenue du cancer du sein est réduite de 51% pour au moins 6 de ces critères, par rapport aux femmes qui n’en couvrent que 0 à 2 : 1) poids normal, 2) activité physique, 3) consommation d’aliments peu denses en énergie, 4) consommation d’au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, et d’une portion de céréales complètes ou de légumineuses, 5) consommation de viande rouge et/ou charcuterie de moins de 500 g par semaine, 6) prise de moins d’une boisson alcoolisée par jour, 7) prise de compléments alimentaires. Adherence to the World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research recommendations and breast cancer risk. Harris HR et coll, 2016. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.30015.    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26804371

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Dans cette grande étude de suivi de femmes européennes post-menopausées initialement en bonne santé, sur près de 11 ans, chaque point d’un score de 0 à 20 basé sur l’alimentation, l’activité physique, le tabagisme, l’indice de masse corporelle, apporte une diminution de risque de 3% de cancer du sein. Healthy lifestyle and risk of breast cancer among postmenopausal women in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition cohort study. McKenzie F et coll, 2015. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.29315.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25379993

Dans ce suivi d’adultes initialement en bonne santé aux USA, les femmes qui présentent les scores les plus favorables pour l’indice de masse corporelle, l’activité physique, la consommation d’alcool, la qualité de l’alimentation, présentent aussi une réduction de risque de cancer du sein, par rapport aux femmes qui présentent les scores les moins favorables. Adherence to cancer prevention guidelines and cancer incidence, cancer mortality, and total mortality: a prospective cohort study. Kabat GC et coll, 2015, Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.114.094854.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25733641

Dans cette étude chez des femmes ménopausées aux USA, une bonne hygiène de vie tenant compte de l’activité physique, de l’alimentation, de la prise d’alcool, de l’indice de masse corporelle est associée à une réduction de risque du cancer du sein. Nutrition and Physical Activity Cancer Prevention Guidelines, Cancer Risk, and Mortality in the Women’s Health Initiative. Thomson CA et coll, 2014, Cancer Prev Res doi: 10.1158/1940-6207.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24403289

Dans cette étude de suivi sur près de 7 ans de plus de 30000 femmes post-ménopausées aux USA, bien portantes au départ, les auteurs observent que la survenue du cancer du sein est réduite de 60% pour au moins 5 de ces critères, par rapport aux femmes qui n’en couvrent aucun : 1) poids normal, 2) activité physique, 3) consommation d’aliments peu denses en énergie, 4) consommation d’au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, et d’une portion de céréales complètes ou de légumineuses, 5) consommation de viande rouge et/ou charcuterie de moins de 500 g par semaine, 6) prise de moins d’une boisson alcoolisée par jour. Adherence to WCRF/AICR cancer prevention recommendations and risk of postmenopausal breast cancer. Hastert TA et coll, 2013. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, doi: 10.1158/1055-9965.EPI-13-0210.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23780838.

Activité physique

Dans cette analyse d’études sur cancer du sein et activité physique, les chercheurs observent que l’activité physique est associée à une baisse de mortalité par cancer du sein, avant et après le diagnostic. Physical activity, risk of death and recurrence in breast cancer survivors: A systematic review and meta-analysis of epidemiological studies. Lahart IM et coll, 2015. Acta Oncol. 2015 doi: 10.3109/0284186X.2014.998275.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25752971

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Marcher plus d’une heure (en comparaison de moins d’une heure) par jour à un bon rythme réduit le risque de cancer du sein de 15%. Même chez les femmes peu actives, il y a un avantage à bouger. Marcher plus d’une demi-heure (comparé à moins d’une demi-heure) par jour à un rythme moyen réduit le risque de cette maladie de 10%. Physical activity and risk of breast cancer among postmenopausal women. Eliassen AH et coll., 2010. Arch Intern Med. doi:10.1001/archinternmed.2010.363.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20975025

Poids

Dans cette large étude de suivi de femmes taiwanaises, un indice de masse corporel élevé est associé à une augmentation de risque de cancer du sein, de façon significative après la ménopause. Body mass index and breast cancer: analysis of a nation-wide population-based prospective cohort study on 1 393 985 Taiwanese women. Chen M-J et coll, 2016. International Journal of Obesity, doi:10.1038/ijo.2015.205.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26443343

Dans cette étude de suivi d’une population aux USA, un indice de masse corporel élevé augmente le risque de cancer du sein. Adult body size and physical activity in relation to risk of breast cancer according to tumor androgen receptor status. Zhang X et coll, 2015. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, doi:10.1158/1055-9965.EPI-14-1429.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25855627

Tabac

Dans cette vaste étude de suivi d’une population européenne, les auteurs relèvent que le tabagisme passif ou actif (y compris ancien) est associé à une augmentation du risque de cancer du sein, de 10 à 16% environ. La période allant de l’âge des premières règles à la première grossesse est la plus critique. Active and passive cigarette smoking and breast cancer risk: Results from the EPIC cohort. Dossus L et coll, 2014. International Journal of Cancer, DOI: 10.1002/ijc.28508.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24590452

Dans cette vaste étude de suivi de femmes ménopausées aux USA, les auteurs relèvent que le tabagisme actif courant est associé à une augmentation de risque du cancer du sein de 16%, et un tabagisme ancien, à une augmentation de 9%. L’augmentation de risque cesse après 20 ans d’abstinence. Le risque est fonction de l’intensité et du début de la prise du tabac (adolescence). Un tabagisme passif important augmente aussi le risque. Association of active and passive smoking with risk of breast cancer among postmenopausal women: a prospective cohort study. Luo J et coll, 2011, BMJ, doi:10.1136/bmj.d1016.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21363864

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Consommation d’alcool

Dans cette analyse d’études sur les effets des consommations importantes d’alcool (plus de 50 g par jour soit environ 4 unités), les auteurs identifient alors une augmentation de risque de cancer du sein de 61%, par rapport à des consommations légères ou nulles. Alcohol consumption and site-specific cancer risk: a comprehensive dose–response meta-analysis. Bagnardi V et coll, 2015. Br J Cancer, DOI:10.1038/bjc.2014.579. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25422909.

Dans cette étude de suivi de femmes européennes, les auteurs observent qu’une prise d’alcool de 5 à 15 g par jour (un demi à un verre et demi) augmente le risque de cancer du sein de 5,9 % en comparaison de 0 à 5 g par jour (0 à un demi verre). Alcohol intake and breast cancer in the European prospective investigation into cancer and nutrition. Romieu I et coll, 2015. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.29469. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25677034

Dans cette grande étude de suivi de femmes européennes, les auteurs observent qu’une consommation plus élevée de vitamine B9 est associée à une diminution du risque de cancer du sein. Une baisse de 14% est constatée entre faibles et fortes consommations, chez les femmes qui prennent plus de 12 unités d’alcool par semaine (près de deux verres par jour). Dietary folate intake and breast cancer risk: European prospective investigation into cancer and nutrition. de Battle J et coll, J Natl Cancer Inst 2015, doi:10.1093/jnci/dju367.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25505228

Dans cette analyse d’études sur les effets des consommations légères d’alcool, les auteurs indiquent qu’une consommation d’une unité par jour s’accompagne d’une augmentation de risque de cancer du sein de 5%, en comparaison de non-buveurs. Light alcohol drinking and cancer: a meta-analysis. Bagnardi V et coll, 2013. Annals of Oncology, doi:10.1093/annonc/mds337.    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22910838

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Rapport du  World Cancer Research Fund.

Un rapport, du World Cancer Research Fund, sur l’alimentation, la nutrition, l’activité physique et le cancer du sein ( « Diet, nutrition, physical activity and breast cancer ») est paru en 2017. Il  conclut notamment à des « preuves limitées » concernant les légumes, aliments contenant des caroténoïdes, produits laitiers et aliments contenant du calcium, contre le cancer du sein.  Il ne conclut rien par ailleurs sur les autres aliments ou le régime méditerranéen. Indiquons, par souci de clarté, que le rapport du WCRF n’a pas pris en compte de nombreuses publications rapportées dans cet article.

Publications non retenues par le rapport.   http://www.wcrf.org/sites/default/files/cup_breast_report_2017_web.pdf

Alimentation. Toledo E et coll, 2015. JAMA Int Med, doi:10.1001/jamainternmed.2015.4838. Mourouti N et coll, 2015, Eur J Nutr. doi: 10.1007/s00394-014-0742-8. Castelló A et coll, 2014. Br J Cancer, doi: 10.1038/bjc.2014.434. Mourouti N et coll, 2014, Nutrition and Cancer, DOI: 10.1080/01635581.2014.916319. Link LB et coll, 2013, Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.113.061184. Demetriou CA et coll,  BMC Cancer 2012, http://www.biomedcentral.com/1471-2407/12/113. Cade JE et coll, 2011, European Journal of Clinical Nutrition, doi:10.1038/ejcn.2011.69. Buck K et coll, Cancer Causes Control. 2011, doi: 10.1007/s10552-010-9695-2. Cho YA et coll, 2010. Nutr Cancer, doi: 10.1080/01635581.2010.514660. Cottet V et coll, 2009. Am J Epidemiol, doi: 10.1093/aje/kwp257. Agurs-Collins T et coll, 2009, Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.2009.27666. Wu A et coll, Am J Clin Nutr 2009;89:1145–54. Murtaugh MA et coll, Am J Clin Nutr 2008;87:978–84. Fung T et coll, 2005. Int J Cancer, DOI 10.1002/ijc.20999. Sieri S et coll, Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2004;13(4):567–572.

Alimentation et hygiène de vie. Kohler LN et coll, 2016. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, doi:10.1158/1055-9965.EPI-16-0121. Harris HR et coll, 2016. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.30015. Kabat GC et coll, 2015, Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.114.094854. Thomson CA et coll, 2014, Cancer Prev Res doi: 10.1158/1940-6207.

Alimentation à l’adolescence. Harris HR et coll, 2016, Carcinogenesis, doi: 10.1093/carcin/bgw023. Lahart IM et coll, 2015. Acta Oncol. 2015 doi: 10.3109/0284186X.2014.998275.

Activité physique. Bagnardi V et coll, 2015. Br J Cancer, DOI:10.1038/bjc.2014.579.

Consommation d’alcool. Romieu I et coll, 2015. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.29469. de Battle J et coll, J Natl Cancer Inst 2015, doi:10.1093/jnci/dju367. Bagnardi V et coll, 2013. Annals of Oncology, doi:10.1093/annonc/mds337.

Poids. Chen M-J et coll, 2016. International Journal of Obesity, doi:10.1038/ijo.2015.205.

Tabac. Dossus L et coll, 2014. International Journal of Cancer, DOI: 10.1002/ijc.28508. Luo J et coll, 2011, BMJ, doi:10.1136/bmj.d1016.

 

Mai 2017, mis à jour en Mars 2019 © Viviane de La Guéronnière

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