Café, caféine et Maladie de Parkinson – Biblio
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Sommaire
Etudes de suivi
Etudes cas-témoins
Revues
Chez des patients
Etudes de suivi
Dans ce suivi de plus de 170000 Américains, la consommation de caféine est associée à une baisse de survenue de maladie de Parkinson, de moitié entre plus forts et plus faibles consommateurs masculins. Chez les femmes, il existe une réduction seulement chez les femmes qui n’ont jamais pris de traitement substitutif de la grossesse. Differences in Parkinson’s Disease Risk with Caffeine Intake and Postmenopausal Hormone Use. Kim IY et coll. 2017. J Parkinsons Dis. doi: 10.3233/JPD-171175. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28984617
Dans ce suivi d’une population aux USA, la caféine et le café caféiné sont associés à une baisse de risque de survenue de la maladie de Parkinson. Caffeine and risk of Parkinson disease in a large cohort of men and women. Palacios N et coll, 2012. Mov Disord. doi: 10.1002/mds.25076. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22927157
Dans ce suivi d’Américains d’origine japonaise, la consommation de café et de caféine sont associées à une baisse de survenue de la maladie de Parkinson, risque divisé par 5 entre gros (750 ml) et non consommateurs de café. Association of coffee and caffeine intake with the risk of Parkinson disease. Ross GW et coll, 2000. JAMA, 283:2674-2679. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10819950
Dans ce suivi d’une population aux USA, une consommation plus élevée de caféine est associée à une baisse de survenue de la maladie de Parkinson. Caffeine intake, smoking, and risk of Parkinson disease in men and women. Liu R et coll, 2012. Am J Epidemiol. doi: 10.1093/aje/kwr451. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22505763
Dans ce suivi de plus de 30000 personnes en Finlande, la consommation de café est associée à une baisse de risque de maladie de Parkinson. Coffee and tea consumption and the risk of Parkinson’s disease. Hu G et coll, 2007. Mov Disord;22:2242-8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17712848
Dans ce suivi de plus de 6700 personnes en Finlande, une augmentation de la consommation de café est associée à une baisse de risque de survenue de la maladie de Parkinson. Saaksjarvi K et coll, 2008. Prospective study of coffee consumption and risk of Parkinson’s disease. European Journal of Clinical Nutrition. doi:10.1038/sj.ejcn.1602788. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17522612
Etudes cas-témoins
Dans cette étude comparant des cas de maladie de Parkinson à des témoins aux USA, la consommation de café et de caféine sont inversement associées au risque de maladie de Parkinson. Smoking, Caffeine, and Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs in Families With Parkinson Disease. Hancock DB et coll, 2007. Arch Neurol. 2007;64:576-580. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17420321
Dans cette étude comparant des cas de maladie de Parkinson à des témoins en Italie, la consommation de café est fortement associée à une baisse de risque de maladie de Parkinson (risque divisé par 5 entre plus de 81 tasses par an et aucune). A case-control study on cigarette, alcohol, and coffee consumption preceding Parkinson’s disease. Ragonese P et coll, 2003. Neuroepidemiology;22:297-304. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12902625
Revues
De cette analyse d’études, les auteurs relèvent que la consommation de café est associée à une baisse de risque de maladie de Parkinson. Meta-Analysis of Early Nonmotor Features and Risk Factors for Parkinson Disease. Noyce AJ et coll., 2012. Ann Neurol DOI: 10.1002/ana.23687. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23071076
De cette analyse d’études, les auteurs concluent que la caféine est associée à une baisse de risque de maladie de Parkinson, plus marquée chez les hommes que les femmes. Caffeine exposure and the risk of Parkinson’s disease: a systematic review and meta-analysis of observational studies. Costa J et coll, 2010. J Alzheimers Dis. doi: 10.3233/JAD-2010-091525. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20182023
Chez des patients
Dans ce suivi de Nord-Américains atteints de maladie de Parkinson, la prise de 335 ml de café, comparée à 110, est associée à une réduction de survenue de mouvements anormaux (dyskinésies) de 39%, chez les patients qui n’en avaient pas en début d’étude. Caffeine Consumption and Risk of Dyskinesia in CALM-PD. Wills AM et coll, 2013. Mov Disord. doi:10.1002/mds.25319. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23339054
Novembre 2017, mis à jour en Avril 2019 © Viviane de La Guéronnière