Fruits et légumes contre le cancer du sein – Biblio
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Dans ce suivi d’une large population aux USA, une consommation de fruits et légumes, et notamment de crucifères et de légumes orange et jaune, est associée à une baisse de risque du cancer du sein et notamment des tumeurs les plus agressives. Fruit and vegetable consumption and breast cancer incidence: Repeated measures over 30 years of follow‐up. Farvid MS et coll., 2018. International Journal of Cancer, doi:10.1002/ijc.31653. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29978479
Dans ce vaste suivi d’une population européenne, une consommation élevée de légumes est associée à une baisse de survenue du cancer du sein, et notamment des formes à récepteurs négatifs. Vegetable and fruit consumption and the risk of hormone receptor–defined breast cancer in the EPIC cohort. Emaus MJ et coll, 2015. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.114.101436. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26607934
Dans cette analyse d’études, les auteurs retrouvent une association inverse entre la consommation de fruits et légumes et la survenue du cancer du sein à récepteurs négatifs, plus forte pour les légumes. Fruit and Vegetable Intake and Risk of Breast Cancer by Hormone Receptor Status. Jung S et coll, 2013. J Natl Cancer Inst, DOI:10.1093/jnci/djs635. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23349252
Dans ce suivi d’une large population de femmes aux USA, les auteurs retrouvent qu’une consommation élevée de fruits dans l’adolescence est associée à une baisse de risque de cancer du sein à l’âge adulte, notamment pour les cancers à récepteurs négatifs. Pommes bananes et raisins sont particulièrement concernés. Notons aussi un effet favorable des choux et des oranges chez les adultes jeunes. Fruit and vegetable consumption in adolescence and early adulthood and risk of breast cancer: population based cohort study. Farvid MS et coll, 2016. BMJ doi: 10.1136/bmj.i2343. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27170029
Dans cette étude comparant des personnes atteintes de cancer du sein à des témoins, les auteurs observent qu’une prise élevée de légumes crucifères est associée à une baisse de survenue des cancers du sein pré et post-ménopausés pour tous les types de cette maladie. Glucosinolate and isothiocyanate intakes are inversely associated with breast cancer risk: a case–control study in China. Zhang NQ et coll., 2018. British Journal of Nutrition, doi:10.1017/S0007114518000600. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29644960
Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des femmes témoins en Chine, une prise élevée de fruits et légumes est associée à une baisse de risque de cette maladie, notamment pour les légumes à feuilles vertes, les crucifères, carottes, tomates, banane, melon, pastèque papaye. Greater vegetable and fruit intake is associated with a lower risk of breast cancer among Chinese women. Zhang CX et coll, 2009. Int. J. Cancer: 125, 181–188. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19358284
Dans ce suivi d’une large population européenne, les auteurs relèvent que les fibres en général, et plus particulièrement celles des légumes, sont associées à une baisse de risque de cancer du sein ; les fibres des légumes sont associées davantage encore aux formes à récepteurs négatifs. Dietary fiber intake and risk of hormonal receptor–defined breast cancer in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition study. Ferrari P et coll, 2013. Am J Clin Nutr, doi:10.3945/ajcn.112.034025. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23269820
Dans ce suivi d’une population française, les fibres des légumes sont associées à une diminution de risque du cancer du sein. Prospective Association between Dietary Fiber Intake and Breast Cancer Risk. Deschasaux M et coll, 2014. PLoS ONE 8(11): e79718. doi:10.1371/journal.pone.0079718. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24244548
Dans ce suivi d’une population de femmes aux USA, la consommation de fruits et légumes dans l’ensemble n’est pas significativement liée au cancer du sein ; en revanche les légumes sont associés à une baisse des formes à récepteurs négatifs. Les crucifères et les carottes sont associés à une baisse de l’ensemble des formes. Fruit and Vegetable Intake in Relation to Risk of Breast Cancer in the Black Women’s Health Study. Boggs DA et coll, 2010. Am J Epidemiol;172:1268–1279 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20937636
Dans ce large suivi de femmes aux USA, un taux élevé de caroténoïdes dans le sang (α-carotène, β-carotène, lycopène, et carotenoïdes totaux) est associé à une baisse de risque de cancer du sein, particulièrement les formes agressives et mortelles. Plasma carotenoids and risk of breast cancer over 20 y of follow-up. Eliassen AH et coll, 2015. Am J Clin Nutr. doi:10.3945/ajcn.114.105080 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25877493
Dans ce large suivi de femmes en Europe, des taux élevés d’α-carotène et β-carotène (apportés par les carottes et pour le second aussi par les feuilles vertes) sont associés à une baisse de risque de cancers du sein à récepteurs négatifs. Plasma carotenoids, vitamin C, tocopherols, and retinol and the risk of breast cancer in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition cohort. Bakker MF et coll, 2016. Am J Clin Nutr. doi:10.3945/ajcn.114.101659. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26791185
De cette revue d’études, les auteurs relèvent que les consommations alimentaires d’alpha et de beta carotène sont associées à une baisse de risque de cancer du sein. Carotenoids and breast cancer risk: a meta-analysis and meta-regression. Hu F et coll, 2012. Breast Cancer Res Treat.131(1):239-53. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21901390
Novembre 2017, mis à jour en Avril 2019 © Viviane de La Guéronnière