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Maladie d’Alzheimer : comment en réduire le risque ?

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En un clin d’œil

Baisse du risque de survenue de la maladie d’Alzheimer de 35 à 90% ; diminution du risque de déclin cognitif de 66% sur 6 ans, amélioration de tests de mémoire : c’est ce que montrent des expérimentations et observations récentes, avec une alimentation méditerranéenne. Les chercheurs « traquent » les aliments efficaces, établissent des listes et montrent des effets… de rajeunissement. Prenez-en connaissance, pour en profiter !

Une marge de manœuvre contre la maladie d’Alzheimer et les démences

En France, on estime à 1,3 millions le nombre de personnes atteintes en 2030. Hormis son coût considérable pour la société, c’est une cause majeure de handicap et de mortalité. A ce jour, aucun médicament ne s’est avéré réellement efficace. Et pourtant, il est possible de réduire le risque d’en être atteint.

Aujourd’hui, on connait mal les causes de cette maladie ; elle est favorisée par certains gènes, mais leur rôle est loin d’être absolu. En vieillissant, des « troubles cognitifs légers » peuvent se produire ; ils se stabiliseront le plus souvent, mais évoluent quelquefois vers une maladie d’Alzheimer. Les chercheurs s’y intéressent comme une cible de traitement ou de prévention des troubles intellectuels en général. Revue des causes accessibles à la prévention.

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L’alimentation

Un rôle triple

  • Protéger les vaisseaux du cerveau. Protéger son cœur et ses artères en général, c’est aussi protéger les vaisseaux du cerveau, qui assurent sa santé et son intégrité. Les démences et les maladies cardiovasculaires sont influencés par des facteurs communs : alimentation, activité physique, cholestérol, pression artérielle.
  • Lutter contre l’inflammation générale (qui se mesure avec des marqueurs inflammatoires dans le sang, comme la CRP). Cette inflammation générale, éventuellement présente dans l’organisme à un faible niveau,  favorise la maladie d’Alzheimer. D’où l’intérêt encore ici d’une alimentation méditerranéenne ou anti-inflammatoire, proche, qui réduit ce phénomène.
  • Favoriser les bonnes bactéries de notre système digestif. L’équilibre des bactéries qui se trouvent dans l’intestin est important ; en effet, certaines produisent des substances qui interviennent négativement sur le cerveau. Par exemple, un déséquilibre entre espèces (prévotella et bactéroïdes) est associé à une augmentation de risque de la maladie d’Alzheimer. Or, un bon équilibre alimentaire optimise l’équilibre entre ces bactéries. Autre exemple, une bactérie responsable d’infection des gencives,  p gingivalis, produit des substances amyloïdes qui participent à la maladie d’Alzheimer – d’où l’importance aussi d’une bonne santé bucco-dentaire, qui peut avoir un impact sur de nombreuses maladies.
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Les effets en pratique

Avec une alimentation méditerranéenne, le déclin cognitif ralentit (par exemple, diminution du risque de déclin cognitif de 66% sur 6 ans ½), et les scores des tests  neuropsychologiques s’améliorent : c’est ce que montrent des études expérimentales, et beaucoup d’observations. On relève aussi des diminutions de risque de maladie d’Alzheimer de 35 à 90% dans les études d’observations, entre faibles et fortes adhésions à ce régime.  Les études ne montrant pas d’effets sont rares. Le régime méditerranéen semble aussi réduire l’atrophie cérébrale liée à l’âge.

Les autres facteurs de protection

Les activités intellectuelles

La pratique d’activités intellectuelles au cours de la vie contribue à réduire, plus tard, la survenue de la maladie d’Alzheimer. Chez les séniors aussi, des activités intellectuelles ou récréatives (jeux, travaux manuels, ordinateur, activités sociales) réduisent la survenue du déclin cognitif léger.

En pratique, avec les activités intellectuelles, les tests neuropsychologiques sont améliorés.

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L’activité physique

L’activité physique améliore la circulation artérielle en même temps que les fonctions intellectuelles.

Le contrôle du poids

Rester autant que possible dans la normalité, un excès (surtout une augmentation du tour de taille) tant qu’une insuffisance pouvant être des facteurs de risque.

En savoir plus

Maladie d’Alzheimer : un régime alimentaire pour diminuer le risque

Maladie d’Alzheimer, déclin cognitif et régimes – Biblio

Maladie d’Alzheimer, déclin cognitif, aliments et autres- Biblio

Mai 2017, révisé en Mars 2019 © Viviane de La Guéronnière

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